


Important maillage de galeries, de musées, d’institutions culturelles et de collectifs d’artistes, Résonance propose des expositions ou événements conçus en lien avec la thématique de la Biennale et témoigne de la dynamique artistique en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Découvrez les expositions proposées par les artistes accompagnés par Solid’Arte dans le cadre des biennales d’art contemporain de Lyon ! Les expositions sont ouvertes tous les jours de 14h à 18h30 à la Menuiserie.
Du 14 au 30 septembre
L’exposition « SILLAGE » réunit les artistes plasticiens : Gaston et Cécilie. Au sein de la Menuiserie, chez Solid’arte, ils présentent leurs perceptions de la FRAGILITE.
« Mytilida Exosquelette » de Gaston est un tissage méticuleux de fils de lin et de coquilles de moules alimentaires, poncées, percées, puis assemblées entre elles. Il manifeste l’incarnation d’un élément vulnérable et cassant comme du verre, plus solide et résistant accompagné de ses semblables. La FRAGILITE se métamorphose en force.
Cécilie joue et s’empare des illusions pour manifester une façon d’être au monde et de s’en protéger.
Elle invente, dessine, découpe et tisse, mêlant les « pour de faux » aux « pour de vrai », en utilisant les matériaux qu’utiliserait un enfant. De matières factices en représentations réelles, du plastique au fil, son travail manifeste la poésie d’une vision décalée.
Vernissage Jeudi 15 septembre de 18h à 21h
Du 3 au 16 octobre
« Rompre la Désespérance : mes petites dualités »
S. SAMY
« Ça a débuté comme un questionnement »
« Quelles sont ces géographies qui s’inscrivent silencieusement ? Quelles en sont leurs origines ? Une essence précieuse dont il faut prendre le plus grand soin ? Se réapproprier son intuition, se libérer des carcans, et aller de l’ombre vers la lumière dans un corps où frissonnent les émotions. Se mettre en chemin et franchir ses sommeils. S’affranchir des frontières géographiques humaines. Voir l’espace infini laissé à l’imaginaire et à sa capacité perpétuelle à se réinventer.
Entre lacs à la fois précis et vagues, mon expression s’écrit à l’huile pigmentée. Intensifiant parfois les tonalités ou les rendant subtils… Un peu comme si je réunissais deux univers dans mon flacon d’huile et que je les distillais sous l’aune de ma grammaire poétique.
Les aplats de couleurs sont estompés jusqu’à la limite du rêve, effacés dans le cosmos ou en de brumeuses contrées.
Si le corps est une sorte d’enveloppe, que l’on aime ou que l’on rejette, je m’intéresse davantage à ce qui peut en jaillir en émotion pure. Je révèle l’invisible : mondes anonymes, jours sans noms, dates sans années. Je prends le pouls d’un univers que j’ai créé.
Vernissage : vendredi 7 octobre de 17 h 00 à 21 h 00
Performance : Samedi 15 octobre de 18 à 21 h
Durant toute la durée de l’exposition, collecte de mots.
Du 15 au 30 octobre
« A F L E U R D E P E A U »
Association les Arts Visibles
La fragilité peut s’inscrire dans une forme de proclamation, de revendication ou d’exaltation dans l’idée que ce qui nous fait mal est aussi notre porte ouverte au monde et son biais de questionnement à notre adresse. Si l’on est vulnérable, certains diront ‘trop sensibles’, on est à la fois réceptifs à une forme d’envahissement qui malmène le caractère individuel de la personne et des creusets où l’alchimie opère. Aussi, lui préfèrera-t-on le qualificatif d’hypersensibles. En retour, le sens de l’art consiste à extérioriser cet appel lancinant du monde, cette intrusion inconfortable initialement, pour l’interroger et lui montrer toute l’ampleur de son action et, parfois, de sa marche aveugle.
L’artiste devient de négatif photographique, la photo elle-même, dans l’épreuve de la transfiguration que lui permet son art. Il est un Hermès, messager de dévoilement qui souligne les charges de notre contemporanéité contre les personnes, qui s’adaptent et transcendent la difficulté pour mieux les surmonter dans une catharsis, quand règne un certain chaos.
Nicolas Robin Président des Arts Visibles
Aurélie Noël
Aurore Le Baron
Estelle Grandidier
Jessica Claro
Marie Dubois
Vanessa Evrard – Evä
Vernissage jeudi 20 octobre de 18h à 21h
Du 18 au 30 octobre
Maxime NOËL
« PHOTOMATON »
Mon travail de peinture se résume à l’étude du portrait de mémoire. J’étudie le masculin et le féminin de chacun d’entre nous. Je parle du conscient et de mon inconscient.
Je ne sais jamais au départ quelle personne va sortir de mon travail pictural. Je ne connais pas ces personnes sur qui je peins. Il faut qu’elles me plaisent et qu’elles me racontent une certaine vérité de vie. Je construis et je déconstruis en permanence. Je suis très proche d’un travail sculptural.
Caroline ARNOUX Pseudo : Lestes Dreas
« ERYUM/ELEMENTS » dessins encre sur papier
Artiste autodidacte, j’ai commencé à dessiner il y a 10 ans et je poursuis ma démarche artistique depuis.
… »Le ciel rempli de cendres qui surplombe la surface enflammée de la Terre… »
Universelle, vulnérable, la Nature, les écosystèmes dont dépend la survie de l’humanité et qui pourtant sont oubliés, maltraités, détruits. Cette fragilité intrinsèque nous renvoie à notre propre vulnérabilité. A l’ère de l’intelligence artificielle et d’une vie dématérialisée, j’invite le spectateur à un voyage dans un univers de beauté et de mystère. Un retour aux sources de la vie, revenons à nos sens, à l’essentiel.
Sortir de soi pour mieux se retrouver et construire un avenir.
Du 1er au 20 novembre (Fermeture le 7 et le 14 novembre)
Laurent MARION, né en 1970 à Thonon-les-Bains (74). Vit et travaille à Lyon (69), France.
« PRÉSENTIEL D’UN PASSÉ »
Conceptuellement, mon travail est un travail d’archive, mais celui-ci intègre pour sa propre mise en forme la destruction par morcellement de ce qui le constitue et le compose. Les documents sources de mes collages sont -des flyers d’expositions passées, -des magazines gratuits d’annonces caduques d’événements culturels lyonnais. Je les ai coupés, morcelés afin de ne retenir d’eux que les parties les plus colorées et les plus graphiques.
Réalisé de 2020 à 2022, le jeu a consisté à coller chaque morceau de papier libre ainsi obtenu à un autre par usage de ruban adhésif apposé à leur verso respectif sans recourir à un support de type feuille, ou cartonnage.
Exclusivement constitués de papiers imprimés hautement fragiles, ils sont voués à se détériorer au fil de leurs futures monstrations (par jaunissements, blanchissements, cornements, pliures, déchirures, froissements, accidents …) évoluant progressivement de façon quasi programmatique vers un autre d’eux-mêmes, altérés.
Ce travail relate de façon métaphorique des conditions existentielles de toute chose, événement, être : -l’impermanence et -l’oubli, mais dans un sursaut explosif de couleurs !
Vernissage jeudi 3 novembre 18h à 21h
Du 15 au 29 novembre
Philippe BECHIS – GILBERT K
L’Alliance
Rencontre insolite des opposés complémentaires,
Du » Libre comme l’Art « Philippe Bechis au « Cadavre Exquis de Pandora » Gilbert.K
Du prisme au spectre,
Du chaud au froid,
De la palette colorée au noir crayon
De la flamboyante gamme au songe burlesque,
Du réalisme à l’onirique,
Tel un défi, ludique voyage, ainsi se devine
L’éphémère Oxymore = univers complémentaires
Fragile intuition en son Manifeste ressenti,
Fragile ressenti en son Manifeste intuitif.
Vernissage jeudi 17 novembre de 18h à 21h
Du 1er au 13 novembre
Olivia RESSY
« Je commence à savoir d’où je viens »
Je ne savais pas d’où venait ma fragilité.
J’ai traversé plusieurs dépressions, tous les deux ans à partir de mes 22 ans.
C’est à 30 ans, l’année qui vient de se passer, que mon corps s’est souvenu.
Un viol, quand j’étais enfant.
Mon agresseur n’a pas de visage.
Mais la sensation d’un sexe d’homme entrant en moi,
et la terreur, le dégoût, me sont revenus.
Je ne sais pas quand ça s’est passé.
Amnésie traumatique.
Avant je ne dessinais que des visages, en noir et blanc.
J’ai commencé à dessiner, peindre sur des grands formats, en couleur,
quelques mois avant que mon corps ne se souvienne.
Il n’y avait plus seulement des visages, il y avait corps.
Je les peignais comme des auto portraits.
Je crois que la peinture a aidé à ce que je réintègre mon corps.
Je commence à savoir d’où je viens.
Vernissage jeudi 3 novembre de 18h à 21h
Du 3 au 18 décembre
Marc CRESSON
Image de Marc présente « Natur’Elle sans guerre »
J’ai changé de famille !
Sorti des réseaux professionnels d’encadrement des domaines de la décoration, mode, bijouterie, ceux-ci sont présents dans mon art depuis toujours ; j’ai décidé de retrouver mes sens innés pour m’épanouir totalement dans mon univers de la peinture et art plastique.
Ce choix ; afin d’exprimer et partager mon amour pour le plaisir de l’échange.
Ma peinture profondément poétique inspirée par une hypersensibilité aigüe ; je traduis mes souffrances, mes pensées ; mon bien être symboliquement à travers des scènes …
L’écho résonne et la fragilité des évènements m’amène à m’exprimer selon mes réactions par mon âme… mon raisonnement.
Tant de drames et de mécontentements dans le monde ; la résistance se déclare dans l’art !
Le temps se déplace en morceaux d’évènements qui dérivent « Natur’Elle sans guerre » vous éclaboussera à travers mes flots résonants !
Vernissage jeudi 8 décembre 18h à 21h