Ce sont des visages qui défilent dans la peinture de Jonathan Govindy. Des inconnus, des
anonymes. On ne s’attarde pas sur les détails d’un portrait mais plutôt sur l’attitude des
représentations de personnages qui prennent vie par leur posture sous le geste vif de l’artiste.
Ce dernier vole des images, que ce soit par le biais de son journal fllmé, débuté en 2011, ou par des
photographies prises de façon aléatoire autour d’une table de café, depuis une fenêtre, toutes issues
du monde qui nous entoure. Voler ces images afn de saisir des corps dans leur réalité et non
contraints par un objectif qui transformerait les attitudes. À ces images d’anonymes dans leur
quotidien se mêlent des images issues de journaux d’actualité : des figures connues, qui par le
traitement pictural que leur applique Jonathan Govindy, redeviennent anonymes.